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Vinci Energies, Arjowiggins, Bouygues...

Je m’appelle Jean-Pierre Goy j’ai 54 ans je suis né le 30 Mars 1961 dans l’Isère.

 

Mes parents avaient une scierie dans le Nord Isère, j’ai été confronté à de nombreux accidents de travail qui m'ont marqué.

 

De l’âge de 8 à 16 ans je fais de l’équitation, puis je vends mon cheval pour acheter ma première moto une 125 Ducati d’enduro en 1978 et depuis bientôt 38 ans je n’ai jamais lâché le guidon.

 

J’ai commencé par le trial car mes parents trouvaient que le moto-cross était trop dangereux.

 

J’étais un peu casse cou mais un casse cou qui avait très peur de se faire mal.

 

Je me suis toujours servi de la peur pour rester concentré.

 

Je commence la moto en 1978 et en 1981 je signe mon premier contrat d’usine pour la marque Italienne Fantic Motor.

 

Je gagne le Kick Start Trial Indoor en Angleterre devant les champions du monde de trial de l’époque.

 

L’usine Fantic m’envoie au Japon en 1983 pour promouvoir la marque et sur toute l’Europe…mon rêve c’est les USA.

 

Puis j’ai la chance de travailler avec un des plus grand cascadeur Français pendant 10 ans qui était mon idole, j’ai été très fier de travailler pour lui mais également très déçu car ce n’était pas ma façon de travailler. Un cascadeur n’est pas un casse-cou.

 

J’ai malheureusement assisté à de nombreux accidents, par manque de préparation des véhicules, manque de préparation physique des cascadeurs, pression sur les cascadeurs…

 

De nombreuses entreprises Vinci Energies, Arjowiggins, Bouygues, l'Armée de l'air, me demande de venir témoigner au sein même de leur entreprise sur les thèmes suivants :

 

La préparation est primordiale.

Sans préparation, pas d’action

Un cascadeur n’est pas un casse-cou

Savoir créer un esprit d’équipe pour mieux travailler

Il faut partager les consignes et surtout qu’elles soient claires

Le respect de la hiérarchie est essentiel au bon déroulement de la cascade

 

 

 

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